De l’Antiquité au Moyen-Âge le pain a toujours été l’aliment de base de nos repas. Mais savez-vous qu’il a fallu attendre plusieurs siècles avant que l’homme ne parviennent à le cuisiner sous sa forme actuelle ?
Avant de le pétrir ou de le cuire, l’homme a dû apprendre à le préparer, le fabriquer. Mais pour cela, il lui a fallu, d’abord, maitriser son environnement et l’agriculture. Ainsi, vers -10 000, les hommes se sont sédentarisés autour du Tigre et de l’Euphrate, au Moyen-Orient. Ici, grâce à ces deux fleuves, les terres sont fertiles. L’homme y domestique alors les huit plantes fondatrices de l’agriculture : l’amidonnier (ancêtre du blé), l’engrain, l’orge commune, la lentille cultivée, le pois chiche, le pois cultivé, la lentille bâtarde et le lin cultivé.
La sélection humaine des meilleures espèces de céréales (par hybridation entre les meilleurs blés sauvages et les meilleurs blés cultivés) fait naitre le blé tendre, tel que nous le connaissons aujourd’hui. C’est à cette époque que l’on retrouve les première traces de pain, mais il est encore sans levain et consommé en bouilli.
Il faudra attendre le IVe millénaire avant notre ère pour que les Égyptiens développent le premier pain au levain (l’ancêtre de notre pain actuel). C’est une révolution qui permettra à ces derniers de dominer la vallée du Nil pendant des siècles. Depuis nous retrouvons plusieurs types de pain, avec ou sans blé, qu’il soit sous forme de baguette, de crêpe ou de galette. Mais ça, c’est une autre histoire.